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Maître Philippe
Propos recueillis en séances publiques à son domicile de Lyon. L'auteure est une femme proche de Maitre Philippe dont le nom est inconnu.
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J'ai eu la chance, il y a une quinzaine d'années, de récupérer ce document jamais publié. Je souhaite aujourd'hui le partager gratuitement.
Pour lire et comprendre les paroles de Maitre Philippe, il faut prendre en compte le contexte de l'époque, c'est à dire fin 1800, début 1900. Il devait adapter son discours aux personnes qui l'écoutaient… Un grand nombre de concepts sont cependant encore d'actualité, et tout à fait compréhensibles aujourd'hui.
" - Nous ne sommes jamais seuls ; nous avons toujours avec nous notre guide, notre ange gardien. Il est notre conseiller. Lorsque nous sommes tentés par le mal il emploie tous les moyens possibles pour nous en détourner.
C'est la voix qui nous dit : « Ne fait pas cela, c'est mal »
Il ne réclame de nous qu'un peu de bonne volonté.
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- Vous vous étonnez que, malgré l'existence et la protection de notre ange gardien, nous commettions encore des fautes. Supposez que vous soyez un tout petit enfant et que l'on vous confie aux soins d'une bonne ; elle vous conduit en cours de promenade dans un terrain accidenté où se trouvent des pierres et des ronces. Bien qu'elle
vous donne la main vous trébucherez, parfois même vous tomberez et vous vous piquerez… Mais ne sera-ce pas là le seul moyen que vous réfléchissiez, que vous appreniez à bien marcher et que vous vous fortifiiez?
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- Sur la terre, nous progressons tous vers le bien, et, à chaque période où notre âme se perfectionne et fait un pas pour notre avancement, nous changeons de guide et celui qui vient à nous est plus avancé que le précédent. "
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Philippe de Lyon
"Aimer ton prochain, cela t'est impossible ? Alors fais comme si tu l'aimais."
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"Ne tournez jamais votre frère en ridicule si vous voulez que le Ciel vous accorde ses faveurs." (24/02/1902)
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"Pour ne pas se tromper, il faut aimer son prochain comme soi-même. Il faut l'aimer avec un complet désintéressement." (11/03/1902)
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"L'amour du prochain consiste, pour être complet, à aimer tout le monde, les siens comme les étrangers, sans distinction. Nous ne savons pas si cette famille, que nous croyons étrangère, n'est pas la nôtre." (30/04/1895)
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"Croyez bien que, lorsque vous faites du bien à quelqu'un ou lui rendez un service, c'est peut-être bien à cette personne que vous le rendez, mais c'est à vous surtout, car il vous sera rendu au centuple ce que vous aurez fait." (09/12/1895)
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"La force qui vient de Dieu est donnée à ceux qui pratiquent la charité." (13/02/1902)
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"Nous ne pouvons être heureux tant qu'un de nos frères est malheureux."
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